dimanche 17 octobre 2010

LE COQ MARIN/ CELUI QUI LE DIT, IL L’EST

Dans les cours de récréation, les petites bagarres sont sans gravité ; les mots lancés à l’occasion sont le plus souvent empreints de bon sens. Ecoutons l’une de ces petites voix lancer un qualificatif peu amène vers un autre écolier qui vient de le dénoncer pour un méfait jugé gênant pour les autres. Il y a quelques jours, Michael O’Leary, le Pdg de Rayanair traitait, non sans raison, les aiguilleurs du ciel en grève, de « bandits de grand chemin ». Si je jouais dans la même cour que le petit Michael, je lui dirais, « celui qui le dit, il l’est ». Car lui aussi, il rançonne les voyageurs. Des passagers qui se protègent comme ils le peuvent des différentes textes semés sur leur chemin, compensées – pas toujours – par des prix hors compétition. Gare à celui qui aurait un malaise à bord des avions de sa compagnie. Au cas, ou son étourdissement aurait été provoqué par une crise d’hypoglycémie, et qu’une petite collation (gâteaux et thé) lui auraient été recommandée par un médecin présent, il serait contraint de régler le coût de ces aliments. Ce qui vient d’arriver sur un vol Marseille-Edimbourg. Nous savons que cet incident ne surviendra plus, du moins sur les vols en partance de Marseille, car la compagnie Rayanair quitte Marseille afin de fuir ces bandits d’aiguilleurs du ciel en grève. Sans doute le petit Michael a-t-il peur de la concurrence sur ses propres pratiques dans la même cour de récréation ?

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