"Ces
Lettres de Venise sont le reflet de mes propres promenades. Elles ne sont pas
rédigées comme des mémoires ; elles sont des lettres ouvertes que l’on peut
lire comme adressées à la femme aimée ou à son enfant. Elles sont remplies
d’images ramassées au cours de découvertes, de flâneries, de rêves aussi. Elles
sont vraies comme les personnages qui y apparaissent et qui ressemblent à tous
nos proches. Ils sont toutefois transformés parce qu’ils marchent dans les
calli et se perdent entre les rii. "
Il y a dans cette approche de Venise quelque chose de singulier, d’unique parce
que l’auteur n’est ni Vénitien, ni vraiment esthète, ni touriste. Il aime la
langue vénitienne qui n’est pas la sienne et fait de la cité sur l’eau une
personne proche que l’on présente à ses amis, à sa famille, que l’on fréquente
et qui marche à nos côtés parce qu’on marche beaucoup dans ces lettres. Il y a
ici comme un plaisir de Venise du coin de la rue. Et c’est d’un étrange
raffinement.
Collection L’Écrivain Voyageur, Ed. La Bibliothèque, 160 p. 15 ill. 14 €. les bibliophiles seront ravis de savoir qu'ils ont le choix entre deux couleurs de couverture.
journaliste en bibliophilie, globe trotter artistique, BGF vous fait partager ses chroniques presse, sa chronique internet, ses lettres de voyages et ses coups de cœur.
Journaliste, reporter, critique littéraire au "Figaro", aux "Petites Affiches", à "La Gazette de l’Hôtel Drouot", il a publié des nouvelles "La Poignée de porte") des carnets de voyage "La princesse et la Peulh", Séguier), des ouvrages sur les ordres de chevalerie "Les chevaliers de Malte", "La Légion d’honneur", Découvertes/Gallimard ;"Histoire de l’ordre de Malte", Perrin) et sur l’histoire du livre dont "Etre bibliophile" chez Séguier. Il remet aussi à portée des lecteurs des textes épuisés tel que les "Récits vénitiens" d'Henri de Régnier, "Le langage des tétons", et "l’Histoire des brigands, chauffeurs et assassins d’Orgères" (La Bibliothèque)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire