dimanche 17 octobre 2010

LE COQ MARIN/ LES BANDITS DE GRAND AIR

Durant la période médiévale et même bien plus tard, il ne faisait pas bon, emprunter des chemins déserts, à la tombée de la nuit et même en grand jour. Des bandits guettaient les voyageurs imprudents et les dépouillaient sans vergogne, les laissant le plus souvent morts que vifs. Ces pratiques ont heureusement disparu, nous ne sommes plus au Moyen-Âge, n’est-ce pas ? Oh ! de temps à autre, sur certaines autoroutes, des automobilistes se font rançonner par quelques malfrats. On évoque l’affaire en quelques lignes dans les journaux et l’on oublie. Michael O’Leary, le Pdg de Rayanair sait que les bandits de grands chemins sévissent toujours. Il vient de les désigner sous leur nom de code : « les aiguilleurs grévistes ». Nous, pauvres voyageurs de banlieue et d’autres voies ferrées en France, connaissons d’autres bandits qui prennent fréquemment des otages qui, il convient de le reconnaître, les relâchent au bout de une ou deux journées… Nous ne pouvons les nommer ici sous le nom de leur bande, car ils ont obtenu l’autorisation de pratiquer régulièrement leurs méfaits grâce à une charte nommée « constitution ». S’ils ne chauffent pas comme ceux d’Orgères, sous le Directoire, il reste qu’ils sont, à leur manière leurs descendants.

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