mercredi 9 mai 2012



"Ces Lettres de Venise sont le reflet de mes propres promenades. Elles ne sont pas rédigées comme des mémoires ; elles sont des lettres ouvertes que l’on peut lire comme adressées à la femme aimée ou à son enfant. Elles sont remplies d’images ramassées au cours de découvertes, de flâneries, de rêves aussi. Elles sont vraies comme les personnages qui y apparaissent et qui ressemblent à tous nos proches. Ils sont toutefois transformés parce qu’ils marchent dans les calli et se perdent entre les rii. " Il y a dans cette approche de Venise quelque chose de singulier, d’unique parce que l’auteur n’est ni Vénitien, ni vraiment esthète, ni touriste. Il aime la langue vénitienne qui n’est pas la sienne et fait de la cité sur l’eau une personne proche que l’on présente à ses amis, à sa famille, que l’on fréquente et qui marche à nos côtés parce qu’on marche beaucoup dans ces lettres. Il y a ici comme un plaisir de Venise du coin de la rue. Et c’est d’un étrange raffinement.

Collection L’Écrivain Voyageur, Ed. La Bibliothèque, 160 p. 15 ill. 14 €. 
les bibliophiles seront ravis de savoir qu'ils ont le choix entre deux couleurs de couverture.

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