Césars, vous avez dit Césars ? De quoi s’agit-il. Ah, oui, de cette petite réunion des membres de la famille-film. Il y avait là, le père, la mère, les frères, les sœurs et les cousins. Sur scène, les comiques, du moins les avons-nous toujours désignés ainsi, s’agitaient avec beaucoup de conviction en tentant surtout de ne jamais élever leur esprit de peur de ne pas être compris par les parents et alliés présents dans l’assemblée. On distribuait des petits prix, souvent aux mêmes, qui remerciaient leur papa, leur maman et leurs petits camarades, dans l’ordre ou le désordre. Il y eut même des larmes et des bégaiements… Bref une fête pour eux-mêmes. Il est tout de même surprenant d’apprendre que 1,7 millions de Français, ont supporté, devant leur écran de télévision, et sur la chaîne payante Canal+, diffusée en clair, de suivre ce long chapelet de sketchs dignes d’une fête d’un patronage des années 50. Cela nous rassure qu’ils furent 500 000 de moins que l'année dernière, 1, 6 million de moins qu’il y a cinq ans.
Allons, messieurs et mesdames les responsables de l’Académie des Césars, pensez d’abord aux familles des acteurs, faites un geste envers eux. Tous les primés n’ont pas d’autres mots à la bouche que pour les remercier. Louez le Parc des Prince et invitez-les également, chacun pourra s’embrasser sans le truchement de la caméra de télévision. La pelouse y trouvera son compte grâce aux larmes qui vivifieront les herbes. Cette manifestation privée évitera encore aux enfants des lauréats de se priver d’un match de foot pour suivre les exploits de leur mère-monteuse. Le but sera atteint.
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